Fille de Jon Voight et de Marcheline Bertrand, Angelina Jolie a vécu une enfance très particulière. Douloureuse, pour sûr, et majoritairement passée au côté de sa mère actrice. À l'opposé, un père absent, séparé de la comédienne franco-canadienne en 1978 alors qu'Angie n'est âgée que de 3 ans à peine.Dans Marie-Claire, alors qu'on pensait Angelina Jolie et son père retrouvés – même si ce dernier était absent du mariage de sa fille avec Brad Pitt en août dernier – l'actrice met les points sur les "i", avec dureté, quant à la relation qu'elle entretient avec ce dernier. "Ça n'est pas qu'elle soit compliquée, c'est qu'elle n'a jamais vraiment existé", lâche l'intéressée. Elle poursuit, n'hésitant pas à crier sa vérité : "Il ne m'a pas beaucoup élevée. C'est un peu tard maintenant pour entreprendre quelque chose de profond."Des déclarations radicales et sûrement teintées de regrets pour une femme qui ne vivra jamais une relation "normale" avec son père, également acteur – il cartonne dans Ray Donovan, série pour laquelle il a remporté en janvier dernier le Golden Globe du Meilleur acteur dans un second rôle pour une série, une mini-série ou un téléfilm.En revanche, Angie n'a que de belles paroles à l'encontre de sa maman, décédée le 27 janvier 2007. Elle révèle notamment au cours de l'interview que sa mère l'influence encore beaucoup dans la manière d'éduquer ses six enfants. "Je me sens en contact avec ma mère lorsque je regarde mes enfants. Je peux alors sentir son influence sur moi, avoue-t-elle. Je constate que ma façon de les élever est semblable à la sienne avec mon frère et moi. C'est encore plus évident dans mes rapports avec mes filles Shiloh et Vivienne." Évoquant une femme douce qui "pouvait soulever des montagnes pour ses enfants", l'épouse de Brad Pitt ne tarit pas d'éloges et prend sa mère comme modèle. Tout comme elle aujourd'hui, "elle cherchait toujours à tenter de comprendre la complexité du monde". "Elle avait un grand coeur qui la sensibilisait aux violences du monde. Elle priait pour la paix et ne supportait pas toute cette violence", confesse l'ambassadrice de bonne volonté des Nations Unies qui lutte contre les violences envers les femmes, notamment en temps de guerre.