Si c'est à Doria Tillier, sa présumée ex-petit amie qui n'avait pas hésité à confirmer leur idylle passée avec des propros très crus, que Nicolas Bedos a décidé de dire des mots d'amour à l'occasion d'une mise en scène plutôt drôle et réussie sur le plateau du Grand Journal à Cannes, dans les pages de ELLE, c'est à Angelina Jolie qu'il voue un véritable culte.Déçu d'avoir pu manquer Angelina Jolie qui prend la pose ce mois-ci dans ELLE, l'écrivain de 34 ans a décidé de lui consacrer sa chronique. De 1999 à aujourd'hui, il retrace ainsi la vie personnelle et la carrière de celle qu'il considère comme une mutante, dans les plus grandes lignes, de sa plume fine et authentique."Il y a beaucoup de jolies filles exhibant des lèvres double-cheese, des jambes à rallonge, une poitrine magnanime et un regard fracassant. Mais une Angelina, il n'en passe qu'une par demi-siècle", écrit Nicolas Bedos. La perfection se trouve, selon lui, dans le fait qu'Angelina réunisse toutes les casquettes d'une femme : "La mère, la soeur, la star et la putain." Pas facile pour toutes les autres actrices de faire face à une telle créature. Lui donner la réplique semble donc être un parfait suicide professionnel. Il évoque l'exemple de Winona Ryder qui a partagé l'affiche d'Une vie volée avec la divine Angie : "Il n'y a pas de rôles principaux face à Angelina. Il n'y a que des rôles de créatures terrestres terrassées par les radiations sexuelles d'une mutante."Après s'être pourtant "tatoué sur le corps le prénom des mecs moches et torturés qu'elle aimait", la star américaine les a finalement effacés pour finir au bras de Brad Pitt - père de ses six enfants qu'elle épousera bientôt -, "type très beau et très sain". Elle a laissé derrière elle histoires de drogue, d'infidélité, de bisexualité, et a troqué "le débardeur molletonné de Lara Croft" contre "la soutane élimée de mère Teresa". Désormais, la star passe plus de temps en Namibie qu'au Chateau Marmont.Il revient sur la mastectomie qu'elle a subie l'an dernier : "Elle réussit à transformer une ablation mammaire en Prix Nobel de médecine - sans entamer d'une goutte son impact érotique." Mais alors quelle place pour Nicolas dans la vie de sa déesse Angelina ? "Dommage qu'elle n'adopte jamais d'enfants blancs : je serais sur les rangs", conclut-il.