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En Colombie, le cri d’alarme d’Angelina Jolie sur le sort des enfants de migrants vénézuéliens

          L'actrice de 44 ans, envoyée spéciale de l'ONU pour les réfugiés, alerte le gouvernement colombien sur le sort de quelque 20.000 enfants de parents vénézuéliens qui risquent de se retrouver apatrides.Angelina Jolie, envoyée spéciale de l'ONU pour les réfugiés, a plaidé ce samedi 8 juin auprès du gouvernement colombien en faveur des quelque 20.000 enfants de parents vénézuéliens qui risquent de se retrouver apatrides. Un sort, lié directement à l'exode provoqué par la crise au Venezuela voisin.L'actrice américaine a évoqué ce phénomène méconnu avec le président colombien Ivan Duque, dans le cadre d'une visite de deux jours en Colombie. «Nous avons parlé du risque que plus de 20.000 enfants vénézuéliens deviennent apatrides et de son engagement à toujours venir en aide aux enfants», a-t-elle confié après l'entretien, qui s'est déroulé à Carthagène (nord du pays). La crise au Venezuela a entraîné d’importantes vagues d’émigrations. Selon l’ONU, quelque 3.3 millions de personnes ont fui depuis début 2016. La Colombie, qui en accueille quelque 1.3 million à elle seule, ne reconnaît pas automatiquement comme ses ressortissants les enfants nés sur son territoire. Résultat : plus de 20.000 enfants risquent de devenir apatrides.Et pour cause : de nombreux migrants sont en situation irrégulière, et les parents peinent à faire enregistrer leurs enfants dans les consulats vénézuéliens, en pleine rupture diplomatique entre Caracas et Bogota. Du côté d’Ivan Duque, le cri d’alarme d’Angelina Jolie semble avoir été entendu. «Nous voulons nous occuper de (...) la naturalisation de milliers d'enfants vénézuéliens dans notre pays, qui n'ont pas aujourd'hui de situation migratoire définie (...). Faire cela, c'est une façon humanitaire de leur donner opportunité et bienfaits», a déclaré le Colombien de 42 ans.Quant à Angelina Jolie, elle vante la manière dont la Colombie fait face à la plus importante vague migratoire de son histoire, après s'être rendue dans une zone frontalière. «J'ai vu par moi-même la pression qui repose sur les écoles, les hôpitaux et les services locaux, mais j'ai vu aussi de quelle manière inspirante les communautés locales font preuve d'humanité », a souligné l'ambassadrice de bonne volonté du Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR).Ce n’est pas la première fois que l’actrice tire la sonnette d’alarme, en qualité d’envoyée spéciale du Haut-Commissariat pour les réfugiés de l'ONU. La star hollywoodienne de 44 ans était encore devant l'Assemblée générale des Nations unies le 29 mars pour exhorter les États-Unis à s'impliquer davantage sur la scène internationale. «C'est en travaillant ensemble sur un pied d'égalité que les pays peuvent réduire le risque de conflit», avait-elle alors souligné. «C'est ainsi que nous pouvons éviter d'avoir à envoyer des hommes et des femmes de nos armées combattre et se sacrifier à l'étranger.»

 source : Madame Figaro youtube

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