11-154.jpgangie.jpgangie2.jpgangie3.jpgmostra24.jpgnewyokmariapremiere.jpg

Angelina Jolie et John McCain, défenseurs des Rohingyas

            L'actrice Angelina Jolie et le sénateur John McCain ont appelé vendredi les Etats-Unis à faire pression sur la Birmanie afin de protéger les Rohingyas. La vedette hollywoodienne Angelina Jolie et le sénateur républicain John McCain ont appelé vendredi les Etats-Unis à faire pression sur le régime birman afin de protéger les droits de la minorité musulmane des Rohingyas, victimes d'exactions militaires. «Alors que les crises humanitaires s'intensifient en Birmanie, en Syrie et ailleurs, le monde scrute si les Etats-Unis vont reprendre le flambeau de l'autorité internationale et agir», écrivent-ils dans un éditorial du New York Times.Angelina Jolie, ambassadrice du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), s'est rendue à plusieurs reprises à la rencontre des réfugiés rohingyas. John McCain, ex-candidat à la présidentielle et héros de la guerre du Vietnam, est à l'origine d'un projet de loi au Congrès qui autoriserait l'administration à imposer de sanctions ciblées contre les responsables du régime impliqués dans la répression des Rohingyas.Près de 700.000 musulmans rohingyas vivant dans l'ouest de la Birmanie se sont réfugiés au Bangladesh voisin depuis fin août 2017 pour fuir une opération de l'armée, qualifiée de campagne d'«épuration ethnique» par les Nations unies. Les deux co-rédacteurs demandent à l'administration et au Congrès de «mettre fin à l'impunité en Birmanie et de faire rendre des comptes aux responsables de ces récentes atrocités», notamment en votant la loi soutenue par John McCain qui «enverra le message fort que ceux qui commettent des atrocités en paieront le prix».Ils réclament le soutien de Washington à «un mécanisme crédible et indépendant hors de Birmanie pour enquêter et juger les violations des droits de l'Homme et d'autres crimes contre les Rohingyas». Après des mois de dénégations, l'armée a reconnu en janvier que des soldats et des villageois bouddhistes avaient tué de sang-froid des captifs rohingyas mais elle empêche les médias et les enquêteurs de l'ONU de visiter la zone du conflit.Les Etats-Unis doivent également «soutenir l'augmentation de l'aide médicale» aux réfugiés et «prendre la tête des efforts en vue de résoudre des décennies de conflits ethniques en Birmanie», notamment en faisant pression pour que le régime accordent la nationalité birmane aux rohingyas, considérés comme des étrangers. «Il faudra une diplomatie robuste pour renverser cela», estiment-ils.

 source : Paris Match Merci à Geoffrey M  youtube
Joomla templates by a4joomla