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«Je n’ai pas encore compris comment vivre ma vie seule» : Angelina Jolie se confie sur son sentiment d’isolement

        À 49 ans, Angelina Jolie a révélé au Sun être confrontée à un certain isolement en tant qu’artiste. Un écho, dit-elle, à la solitude de Maria Callas, qu’elle incarne dans le biopic Maria de Steven Knight. Samedi dernier, à Londres, Angelina Jolie a fait sensation lors de l’avant-première de Maria, biopic sur la chanteuse Maria Callas qu’elle incarne dans le nouveau film de Steven Knight. Ce long-métrage marque le retour de l’actrice au cinéma après trois ans d’absence. Vêtue d’une élégante robe noire pour l’occasion, elle s’est montrée disponible pour répondre aux questions du Sun sur les similitudes entre elle et la célèbre cantatrice. «J’ai des enfants que j’aime profondément, mais en tant qu’adulte, je suis souvent seule», a-t-elle ainsi confié, évoquant la vie et le décès de la chanteuse grecque, disparue à 53 ans dans une solitude poignante. En tant qu’artiste, Angelina a ajouté : «Peut-être que beaucoup d’entre nous ressentent cette incapacité à se poser. Ce qui nous place dans une situation étrange.» Cinq ans après son divorce houleux avec Brad Pitt, Angelina Jolie reconnaît ne pas avoir retrouvé un total équilibre. Celle qui ne s’est jamais affichée avec un nouveau partenaire semble ainsi consacrer la plupart de son temps à ses enfants — Maddox, Pax, Zahara, Shiloh et les jumeaux Knox et Vivienne — ainsi qu’à des projets artistiques particulièrement exigeants. Contrairement à Brad Pitt, qui semble avoir tourné la page en partageant la vie d’Ines de Ramon.
      Des points communs. Par ailleurs, pour incarner Maria Callas, Angelina Jolie s’est énormément investie, dit-elle, passant notamment près de sept mois à perfectionner sa voix pour se rapprocher au plus près de celle de la cantatrice. Un entraînement intense qui l’a confrontée à une certaine vulnérabilité. «Quand je suis sur scène et que je pleure, c’est ma douleur qui s’exprime, mon chagrin», a-t-elle expliqué. Le rôle de Maria Callas semble avoir profondément résonné en elle. Figure tragique, Callas a traversé de nombreuses épreuves marquées par les doutes, la célébrité écrasante et les addictions, avant d’être anéantie par la mort de son amant, Aristote Onassis. Angelina Jolie, qui a également connu des épisodes de dépendance dans sa jeunesse, semble avoir compris certaines douleurs de la diva. «Elle était souvent malade, elle ne voyait pas, elle ne ressentait pas d’amour, elle avait peur, elle voulait échapper à la douleur dans sa vie avec des narcotiques», a confié l’actrice.
      Une forme de thérapie. Cette dernière a néanmoins considéré ce rôle comme une forme de thérapie, lui permettant de revisiter et d’apaiser les blessures de son passé. Ce processus artistique lui aurait offert une certaine forme de guérison. On pense à la perte de sa mère, Marcheline Bertrand, en 2007, dont elle était très proche, ainsi qu’aux douleurs laissées par sa relation avec Brad Pitt. Quant à la solitude qu’elle éprouve en tant que femme, mère de famille, actrice prolifique et célibataire, elle a simplement conclu, avec sincérité : «Je n’ai pas encore compris comment vivre ma vie seule.»

source : Madame Le Figaro

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