Angelina Jolie déclare son amour aux "femmes maléfiques" (et c'est magnifique)
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- Publié le mercredi 30 novembre -0001 00:00
- Écrit par Terra Femina
Sorcières, femmes de pouvoir, "perverses"...Dans les pages du magazine "Elle", l'actrice, productrice et militante Angelina Jolie consacre une magnifique tribune à toutes les victimes et résistantes du patriarcat."Pourquoi le monde a besoin de plus de femmes maléfiques". Ce titre badass en jette, n'est-ce pas ? Il est signé Angelina Jolie. Dans cette tribune publiée du côté du magazine Elle, l'une des vingt femmes les plus admirées au monde profite de la promotion de Maléfique : le pouvoir du mal (la suite du néo-classique Disney) pour nous offrir un petit précis d'empowerment. Un texte qu'elle adresse aussi bien à ses filles qu'aux femmes du monde entier...et aux hommes qui feraient bien de les soutenir et de les comprendre."Il peut être difficile de prendre le temps de se demander qui nous voulons vraiment être", avoue d'emblée l'actrice. Lorsque l'on est femme, suppose-t-elle, c'est l'inverse qui se produit, très tôt : non pas ce que l'on désire être, mais ce qu'il faudrait être. Et que ne doit-on pas être ? Une femme "maléfique", "mauvaise", "perverse". Ces "maléfiques" ce sont ces femmes qui depuis des temps immémoriaux "se rebellent contre ce qui est considéré comme normal par la société - même involontairement", nous explique-t-elle dans cet essai très passionné. Des femmes forcément dangereuses..."Si j'avais vécu dans le passé, j'aurais pu être brûlée plusieurs fois pour avoir été moi-même", décoche la comédienne. Car les femmes "maléfiques" chères à Angelina Jolie sont celles, libres et indépendantes, que la société a toujours vouées aux bûchers, que ce soit pour leur "vie sexuelle", leurs ambitions politiques ou, simplement, leur façon de s'habiller et de marcher dans la rue. Non contente d'évoquer les figures iconiques de l'Ancien Testament, le procès des sorcières de Salem ou encore celui de Jeanne d'Arc, l'artiste loue les voix dissonantes des prétendues "mauvaises mères" et "femmes perverses". Toutes celles "qui refusent de suivre des règles qu'elles ne pensent pas 'bonnes' pour elles-mêmes ou leur famille". Et pas la peine de sortir le manuel d'histoire pour en trouver. Il suffit d'ouvrir le journal.
"Les femmes en ont assez des injustices" "'Wicked women' are just women who are tired of injustice and abuse. Women who refuse to follow rules and codes they don't believe are best for themselves or their families" Angelina Jolie. @ELLEmagazine September issue. https://t.co/DbtdHl0pO2 pic.twitter.com/7LyWUtWXLQ
— Nina Garcia (@ninagarcia) August 5, 2019
source : Terra Femina