Emouvante Angelina Jolie: sa nouvelle bataille contre le cancer
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- Publié le mercredi 11 novembre 2015 20:26
- Écrit par Gala
Actrice célébrée pour son sex-appeal, elle a eu le courage de braver la menace d'un cancer par des opérations radicales. Une promesse faite à sa mère, à qui elle dédie Vue sur mer, son dernier film tourné avec Brad Pitt. Mais aussi une preuve d'amour à l'attention de ses enfants. A 40 ans, bien que meurtrie dans sa chair et ménopausée avant l'heure, Angelina Jolie sait la douceur de survivre…Un dialogue avec l’absence. La conjuration d’un spectre : la mort. Celle de sa mère Marcheline Bertrand, décédée d’un cancer ovarien en 2007, mais aussi la sienne, génétiquement programmée, mais retardée grâce à une double mastectomie, en février 2013, et une ablation des ovaires, en mars 2015. Avec Vue sur mer, dont elle a commencé la promotion outre-Atlantique et que les Français découvriront le 9 décembre, Angelina Jolie a engagé ses talents de réalisatrice, mais aussi sa capacité à défier la fatalité.Ecrit peu après la disparition de sa mère, comme un exutoire, la poursuite d’une conversation avec celle qui lui a donné la vie, ce projet intimiste raconte le délitement d’un couple, dans les années soixante-dix, dans le sud de la France. Il marque aussi les retrouvailles d’Angelina et de Brad Pitt, son époux depuis août 2014, dix ans après leur coup de foudre sur le plateau de Mr & Mrs Smith. Ne pas s’attendre à une comédie d’action sexy et échevelée. A l’écran, Angie incarne Vanessa, une ancienne danseuse, tandis que Brad interprète Roland, un écrivain en panne d’inspiration. Malade, elle vit ses derniers jours. Paralysé devant cette page blanche qu’est l’avenir, il nie sa mort. Ils se sont aimés. Ils ne savent plus comment se supporter et luttent à larmes égales. Autour d’eux, la vie qui bronze, danse et s’embrasse, leur rappelant tout ce à quoi ils vont devoir dire adieu…
Avec ce drame tourné à Malte à la fin de l’été 2014, trois jours après leur mariage en Provence, Angelina Jolie confie avoir voulu « concevoir un film sur le chagrin, comme les gens réagissent face à la maladie et comment ils l’acceptent. » Il y a de sa mère dans le personnage de Vanessa. Beaucoup d’elle-même, aussi. Dans une scène, assise dans une baignoire, elle expose son corps meurtri et recousu par une chirurgie réparatrice. Elle ne cache pas avoir hésité à tourner ce plan conçu avant sa double mastectomie. Mais l’envie de montrer aux autres femmes, elles aussi mutilées dans leur chair, qu’elle n’avaient pas à avoir honte ou à se cacher fut finalement la plus forte. Brad assure que son épouse « n’a jamais été une personne timorée », qu’elle « avance sans masque, telle qu’elle est », que « son principal souci est d’avoir un impact positif sur les autres. » Ses premières missions humanitaires à l’aube de l’an 2000 furent une révèlation, après des années de mal-être et d’errance. A défaut de sauver la planète toute entière, Angelina entend préserver ses six enfants Maddox, Pax, Zahara, Shiloh, Knox et Vivienne.Sa ménopause, précipitée par l’ablation de ses ovaires, n’est pas un sujet tabou. Au contraire. Petite-fille, fille et nièce de femmes emportées par une mutation mortelle du gène BRCA1 dans leur quarantaine, Angelina, âgée de quarante ans depuis juin dernier, mesure sa chance : « Je voulais changer le cours des choses, voir mes enfants grandir, connaître mes petits-enfants. Vivre tout simplement. A tout prix. Aujourd’hui, pour moi, vieillir, c’est survivre. J’ai hâte d’atteindre mes cinquante, soixante et plus. » (…)
Retrouvez l’intégralité de notre sujet « Angelina Jolie : Aujourd’hui, pour moi, vieillir, c’est survivre » dans le magazine Gala en kiosque ce mercredi 11 novembre.