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     Angelina a été nommée Ambassadrice de bonne volonté pour l''UNHCR en août 2001.
     Depuis presque trois ans, Angelina collabore avec l''Agence des Nations Unies pour les réfugiés. Afin de sensibiliser et collecter des fonds pour les réfugiés, elle a voyagé en Afrique, en Asie, en Amérique latine, dans les Balkans et dans le Caucase du Nord.
      De ses expériences personnelles, Angelina a gardé une trace dans un journal de bord. Elle y consigne quotidiennement ce qu’elle vit sur le terrain auprès des personnes réfugiées et déplacées. Plusieurs extraits du journal sont disponibles dans une publication "Notes de Voyages" aux Editions Simon et Schuster.

 

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Ses actions : 




Angelina Jolie fait un don pour l''urgence Darfour/Tchad et lance un appel à la solidarité.

Genève, 9 mars 2004

      Angelina a donné 50 000 dollars en faveur des programmes relatifs à l''urgence au Tchad.Elle a expréssement demandé aux particuliers ou entreprises de venir en aide également aux 110 000 réfugiés qui, au cours de cette année, ont fui la région soudanaise du Darfour en direction de l’Est du Tchad.Angelina s’est dite consternée de voir qu’un tel drame ne fasse pas les gros titres des journaux.Elle a déclaré : "L’UNHCR a désigné la crise des réfugiés au Tchad comme étant une urgence invisible. Sans assistance et sans un déplacement immédiat vers des sites plus sûrs, des dizaines de milliers de vies innocentes risquent de disparaître".La contribution d''Angelina financera des programmes d’eau dans cette région aride, où l’approvisionnement en eau potable est une entreprise complexe à la fois financièrement et logistiquement.
 

A l''Est du Tchad, des réfugiés soudanais, ici aux frontières de la ville de Tiné,
affrontent de difficiles conditions désertiques, caractérisées
par le manque d’eau et les tempêtes de sable.© UNHCR/H.Caux. 
 
      Actuellement, l’eau est en grande partie transportée en camion jusqu’aux camps situés à l’intérieur des terres ; les partenaires de l’UNHCR sont en train de forer afin de localiser plus d’eau pour les populations des camps en augmentation constante."Jai récemment appris que les maladies causées par une eau non potable sont responsables à 80% des maladies dans les pays en développement, qui tuent un enfant toutes les huit secondes. C’est déchirant!” s''est exclamée Angelina Jolie.Son don permettra également de fournir du matériel de secours, des matériaux pour construire des abris, des couvertures, des ustensils de cuisine, des jerrycans, des kits d’hygiène et du savon

     .Jusqu’à aujourd’hui, l’UNHCR a envoyé 511 tonnes de matériel au Tchad en provenance du Danemark, du Pakistan et de la Tanzanie.En remerciant Angelina pour son aide à un moment critique, le Haut Commissaire Ruud Lubbers a ajouté :"La générosité d''Angelina nous aidera à sauver des vies et attirera l’attention de la communauté internationale sur cette tragédie humaine en cours, avant, espérons-le, qu’il ne soit trop tard".Dans le domaine des fonds privés collectés pour le Tchad, Angelina reste la première donatrice.Pour donner quelques chiffres, pour cette opération, l’UNHCR a reçu 7.5 millions de dollars de la part des gouvernements, avec une importante contribution des Etats-Unis de 5 millions de dollars.L’Agence pour les réfugiés aura besoin d’un total de 20.7 millions de dollars pour gérer la situation du Darfour/Tchad cette année.
 
 
 
Angelina publie son journal en ligne sur sa mission dans la Fédération de Russie.

Genève, le 26 janvier 2004

      L’Ambassadeur de Bonne Volonté de l’Agence des Nations Unies pour les Réfugiés, Angelina Jolie, a publié son nouveau journal en ligne qui rend compte de sa mission dans la Fédération de Russie : elle y a rencontré des déplacés tchétchènes ainsi que des réfugiés à Moscou et en Ossétie du Nord.

      Durant ses quatre jours de mission, du 21 au 24 août de l’année dernière, Angelina Jolie a voyagé jusqu’à la République d’Ingouchie dans le Nord du Caucase ; elle y a rencontré le président ingouche, Murat Zyazikov, et des déplacés tchétchènes dans les camps de Bella et de Sputnik. Son journal décrit l''envers du décor : il rend compte des craintes des personnes déplacées quant à la sécurité en Tchétchénie mais également de la position des autorités sur cette même situation.
 
Angelina avec des déplacés tchétchènes dans le camp de Bella en Ingouchie.
Depuis cette photographie, le camp a été fermé.
© UNHCR/T.Makeeva. 
 
     En Ossétie du Nord, république bordant la Géorgie, l’Ambassadeur de Bonne Volonté a visité le centre collectif de Gizel à Vladikavkaz où elle s’est entretenue avec des personnes âgées réfugiées de Géorgie ; nombreux sont ceux qui ont perdu des êtres chers et vivent seuls. Dans un ensemble d’habitations HLM à Komsomolskoe, elle a été accueillie par une danse traditionnelle ; les réfugiés lui ont ainsi exprimé leur gratitude pour leur nouvelle demeure.

      A Moscou, Angelina Jolie a été invitée chez des réfugiés africains ; elle les a écoutés raconter leurs difficultés, notamment les agressions xénophobes et le manque de statut. Elle a aussi rencontré un groupe d’entraide de femmes afghanes, ainsi qu’un groupe de réfugiés africains qui ont créé une organisation non-gouvernementale avec l’aide de l’UNHCR. Le journal d''Angelina Jolie présente bien plus qu’un simple rapport de ses diverses expériences avec les populations déplacées. Il évoque également son inquiétude quant aux conditions de travail des humanitaires sur le terrain.  Il donne notamment une longue liste d’humanitaires qui ont été victimes d’attaques dans la région du Caucase ; il fait également état de ceux qui ont péri dans le bombardement du quartier général des Nations Unies à Bagdad quelques jours seulement avant son départ en mission.

      L’Ambassadeur de Bonne Volonté déplore également le décès en Somalie du docteur Anna Tonelli, fidèle amie de l’UNHCR et lauréate en 2003 de la distinction Nansen pour les réfugiés, et celui en Afghanistan de Bettina Goislard, employée de l''UNHCR. « Je sais bien que si des milliers de personnes mouraient chaque jour en Californie, à Londres ou à New York, la situation serait très différente. La plupart de ces gens sont d’Afrique, de Tchétchénie, des Balkans, d’Asie Centrale et de Colombie, peut-être le monde entier est-il habitué à entendre la nouvelle de leur mort ? Est-ce alors pour autant de l’histoire ancienne ? Sont-ils trop nombreux ? Ou avons-nous l''impression qu''ils ne peuvent rien nous offrir en retour ? Ce qui est faux, bien évidemment, car ils ont tout à offrir». Telles sont les conclusions du journal. « Finalement, pourquoi tout cela serait-il important, nous sommes tous égaux. Ce sont des familles comme nous. Ils ont besoin de notre aide et de notre soutien. Dans des régions comme la Tchétchénie, ils ont particulièrement besoin de nous pour ne pas sombrer dans l’oubli. » 
 
 
 
Angelina publie son journal de bord sur ses missions au Kosovo et au Sri Lanka.

Le 07 octobre 2003

       Angelina a rendu public aujourd''hui son journal de bord offrant un éclairage unique sur ses expériences récentes auprès des populations déplacées du Kosovo et du Sri Lanka. Le journal, disponible sur le site Internet de l’UNHCR (en anglais), révèle l''espoir et le désespoir des réfugiés, des rapatriés et des déplacés qu’Angelina a rencontrés tout au long de ses missions. Au Kosovo, du 27 au 30 décembre de l''année dernière, Angelina a rendu visite à des rapatriés. A Pristina, la capitale du pays, l’actrice a rencontré un groupe de femmes qui déminent les champs.
 


Angelina visite une maison pour orphelines
dans la Province Nord du Sri Lanka.
© UNHCR Sri Lanka


Angelina à Mitrovica, Kosovo.
© UNHCR/M.-N.Little

       Elle s’est rendue également dans des enclaves de la région de Mitrovica où elle a rencontré des réfugiés croates, des personnes issues de minorités et de différentes communautés."C''est un endroit triste. Difficile d''imaginer que cet endroit pourra revenir à la normale.On ressent un sentiment de tristesse mais aussi une volonté de survivre.D’aller de l’avant, d''essayer de reconstruire. D''essayer de faire d’anciens ennemis des voisins" ,écrit Angelina. Au-delà des aspects négatifs, Angelina observe que l''espoir jaillit parfois dans des endroits inattendus. Décrivant la scène où un membre de l''équipe de l''UNHCR arrive en portant des fleurs, elle écrit :"Ceci a débouché à une longue discussion car la plupart des personnes présentes dans la chambre n''avaient pas vu de fleurs depuis longtemps.Où les a t-il obtenues ? Ont-elles été ramenées par avion ? Je réalise que je n''avais jamais pris réellement conscience de l’importance de simples fleurs. Comment les fleurs peuvent-elles fleurir dans un pays bombardé et aussi gelé ?

        Au Sri Lanka, lors de sa visite du 14 au 15 avril de cette année, elle a rencontré le même instinct de survie.Après 20 ans de guerre civile, la vie est particulièrement difficile pour les Sri-Lankais. Angelina a fait la connaissance d’une famille rapatriée, elle rapporte ce que lui a dit l''épouse : "Nous avons beaucoup de mal à vivre.Parfois nous pensons que, peut-être, nous mourrons de faim – peut-être nous serons amenés à nous immoler. Mais peut-être que l’espoir est ailleurs. "Quant aux enfants, ils lui disent :"Nous devons être forts. Nous savons que plus tard, cela ira mieux, mais on ne sait pas quand."   Dans une autre maison, le grand-père montre un tas de ruines et explique : "c’est la maison de mon frère. Il ne l''a pas encore vue." Il ajoute en plaisantant :"Il reste beaucoup de travail pour la reconstruire... Il n''y a rien d''autre à faire qu’à pleurer et recommencer." 

 

Angelina lance un appel pour que toutes les options restent ouvertes pour les déplacés tchétchénes

Moscou, 25 aôut 2003

     Angelina a conclu sa mission de quatre jours dans la Fédération de Russie en demandant que toutes les options restent ouvertes pour les déplacés tchétchènes qui ne souhaitent pas retourner en Tchétchénie à ce stade. "Je ne vois franchement pas en quoi la situation en Tchétchénie a suffisamment changé pour que le retour de toutes les personnes déplacées soit sûr" a indiqué Angelina lors d''une conférence de presse à Moscou. "Je suis reconnaissante à la République d''Ingouchie de son hospitalité à l''égard des personnes déplacées, et j''accueille très honorablement les assurances du président Zyazikov sur le fait qu''aucune personne déplacée ne retournera en Tchétchénie contre sa volonté.
 

Angelina avec des déplacés tchétchénes
dans le camp de Bella, en Ingouchie. © UNHCR/T.Makeeva.
 
     Angelina s''est rendue dans le Nord du Caucase du jeudi 20 au dimanche 24 août pour mieux comprendre le rôle de l''UNHCR dans la région. En Ingouchie, une république limitrophe de la Tchétchénie, Angelina a visité les camps de Bella et de Sputnik.  Elle est partie à la rencontre des déplacés tchétchènes sous leur tente.Elle a prêté une attention toute particulière à leurs inquiétudes quant à l''insécurité en Tchétchénie et à leurs craintes de devoir y retourner sans l''alternative de pouvoir rester en Ingouchie. Il y a quelque 80 000 déplacés tchétchènes en Ingouchie ; parmi eux 12 000 vivent dans des tentes depuis plus de 4 ans. En Ossétie du Nord, république frontalière de la Géorgie, Angelina a visité le centre collectif de Gizel, dans la région de Vladikavkaz, ainsi qu''un projet de logement pour réfugiés, dans la région de Komsomolskoe. Elle a félicité le Premier Ministre Mikhail Shatalov pour la bonne coopération entre les autorités d''Ossétie du Nord et l''UNHCR dans la recherche de solutions durables pour environ 30 000 réfugiés de Géorgie.Angelina a également exprimé ses remerciements pour ce que le gouvernement ossète a déjà fait et continue de faire pour aider des réfugiés à s''intégrer et à commencer une nouvelle vie.

     A Moscou, Angelina a rencontré plusieurs familles de demandeurs d''asile.Elle a également visité l''hôpital pour enfants de Morozov et a fait un don de 20 000 dollars à cet hôpital.Pendant sa visite dans la Fédération de Russie, Angelina a rencontré le Vice-Ministre des Affaires Etrangères Yuri Fedotov, le Président de la République d''Ingouchie Murat Zyazikov et le Premier Ministre de la République d''Ossétie du Nord Mikhail Shatalov. Le 22 août 2003, le Président d''Ingouchie, M. Zyazikov, a décoré Angelina de la médaille de l''Ordre du Mérite, la plus importante distinction de la République d''Ingouchie, pour ses services exceptionnels rendus à l''humanité, particulièrement en aidant les réfugiés et les personnes déplacées. Les préoccupations d''Angelina ne s''arrêtent aux populations déracinées.

     Durant sa mission, elle a exprimé son écœurement face à l''attentat qui a touché le siège de l''ONU à Bagdad."Je me joins à tout le personnel de l''ONU dans ce deuil et j''exprime ma profonde sympathie aux familles et aux collègues des victimes," a indiqué Angelina."Ces attaques insensées, dirigées contre ceux qui consacrent leur vie au service des personnes démunies, ne sont malheureusement pas un phénomène nouveau".Angelina est intervenue personnellement en faveur de la libération d''Arjan Erkel, chef de mission de Médecins Sans Frontières, qui a été enlevé au Daghestan."Je demande à ceux qui le détiennent de le laisser partir immédiatement pour qu''il rentre indemne dans sa famille et chez ses amis," a ajouté Angelina.. Je lance également un appel à tous ceux qui ont de l''influence dans la Fédération de Russie et au sein de la communauté internationale pour tout faire pour assurer sa libération."
 

Angelina au camp de Bella, qui abrite près
de 1 000 déplacés tchétchénes. © UNHCR/T.Makeeva.  
 
 
 
Angelina appelle à la solidarité pour reconstruire le Sri Lanka

COLOMBO, Sri Lanka, 17 avril 2003

      Angelina vient d''achever une mission d''une semaine au Sri Lanka et invite la communauté internationale à contribuer à la reconstruction de ce pays ravagé par la guerre civile. Angelina a pu observer les conditions de vie d''après guerre dans le Nord du Sri Lanka en rendant visite aux récents rapatriés, aux personnes déplacées à l''intérieur du pays et aux autres victimes de cette guerre civile qui a duré plus de 20 ans.

      Lors d''une conférence de presse à Colombo, le représentant de l''UNHCR au Sri Lanka, Neill Wright, a indiqué : "Angelina a vu pourquoi il est important d''investir dans les secours de première nécessité et dans la reconstruction dans les 18/24 prochains mois.C''est une période cruciale pour le Sri Lanka." 
 


Angelina accompagne des enfants
réfugiés séparés de leur famille.
© UNHCR/N.Behring. 

 


Angelina rendant visite à un jeune patient
à l''hôpital de Valvdditturai.
© UNHCR/L.Taylor. 

 
       Angelina a ajouté : "Satisfaire les besoins matériels immédiats est essentiel, mais cela doit être accompagné d''un plus grand respect des droits de l''Homme et la protection de toutes les personnes vulnérables au Sri Lanka. Pour appuyer ces initiatives, j''offre mon aide notamment financière, afin de renforcer la Commission des droits de l''Homme du Sri Lanka."

     Angelina a traversé la région de Kilinochchi dans le Nord du pays, où elle a rencontré des familles de rapatriés. Angelina a également visité un orphelinat pour jeunes filles, et une école pour les enfants aveugles ou sourds dans la région de Mullaitivu. Angelina a passé la journée suivante dans la ville de Jaffna avec de récents rapatriés du quartier musulman.
 
    Angelina a ensuite visité le centre d''action sociale de Jaffna, soutenu par l''UNHCR, qui offre des équipements de crèche et des salles de jeux, aussi bien que des formations pour les mères seules.Au cours de son voyage sur la côte Nord de la région de Jaffna, Angelina a rencontré des rapatriés et des personnes déplacées près de Point Pedro.Elle a visité l''hôpital de Valvedditturai et a fait un don pour la réhabilitation de la salle pédiatrique.
 
 

Angelina Jolie remercie la Tanzanie pour son soutien aux réfugiés
 
DAR ES SALAAM, Tanzanie, 2 avril 2003.

      L''actrice a beaucoup voyagé pour ses films mais également en tant qu''Ambassadrice de bonne volonté de l''Agence des Nations Unies pour les réfugiés. Il y avait cependant un voyage qu''elle n''avait pas encore expérimenté.

     Angelina a embarqué pour une mission de 6 jours en Tanzanie, sa deuxième dans le pays. Elle a parcouru les camps de la frontière Ouest pour un avoir un premier aperçu des opérations de l''UNHCR dans la région. Puis elle a suivi un groupe de 91 enfants séparés de leur famille qui venaient d''arriver de la République Démocratique du Congo. Elle les a croisés lors de leur enregistrement à Kigoma, les a rejoints dans un voyage cahoteux vers le camp de Lugufu où ils ont reçu des articles de secours non-alimentaires
 

Angelina au camp de Lugufu en Tanzanie. © UNHCR/N.Behring.  
 
      Angelina a partagé leur expérience en les aidant à construire leurs huttes sur un site nouvellement alloué, à Lugufu, et les a accompagnés à une assemblée sur les activités et le quotidien du camp.Le camp de Lugufu abrite environ 85 000 réfugiés congolais."A titre personnel et au nom de l''UNHCR, je tiens à remercier le peuple tanzanien et son gouvernement pour avoir gardé les frontières ouvertes tout au long de ces années." a exprimé Angelina. "Leur compréhension et leur générosité sans faille ont permis de garder en vie beaucoup de familles." A Lugufu, Angelina a aussi pris part avec les enfants réfugiés à des jeux organisés par le ''Droit de Jouer''.Ce groupe de développement par le sport utilise le sport et les jeux comme moyen de promotion de l''éducation, de la santé, de la résolution des conflits et du développement des enfants dans les camps de réfugiés.

     Avant de quitter la Tanzanie, elle a fait un don de 50 000 $ à l''orphelinat de Kurasini dans la capitale, Dar es Salaam. L''UNHCR l''avait mise en relation avec cet orphelinat, financé par le gouvernement, qui a admis à plusieurs occasions des enfants réfugiés qui avaient perdu leurs parents à cause du SIDA.La contribution d''Angelina sera utilisée pour éduquer les 92 enfants qui vivent actuellement dans l''institution.Cette donation aidera également à financer un programme de prévention du VIH et du SIDA et un programme de santé reproductive pour les adolescents de l''orphelinat de Kurasini.
 

Angelina assiste à l''enregistrement
à Lugufu des nouveaux arrivants.
© UNHCR/N.Behring


Après avoir reçu des articles de secours,
les enfants rejoignent le nouveau site de Logufu.
© UNHCR/N.Behring. 

 
Angelina construit une hutte pour
les enfants réfugiés qui viennent d''arriver.
© UNHCR/N.Behring.

 
Angelina participe à un jeu du programme
''Droit de Jouer'' au camp de Lugufu.
© UNHCR/N.Behring.

 
Angelina joue à colin maillard avec
les réfugiés congolais.
© UNHCR/N.Behring.

 

 

 

 

200 000 dollars pour les jeunes filles réfugiées au Kenya

Kakuma, Kenya, 23 octobre 2002.

      Angelina se penche avec intérêt pour écouter le récit d''une jeune fille soudanaise, racontant comment elle a fui la guerre et la faim dans son pays pour trouver le chemin du camp de réfugiés de Kakuma, situé juste sur la frontière nord-ouest du Kenya. "Elle a perdu toute sa famille quand elle avait seulement 5 ans et a vécu dans ce camp depuis plus de 10 ans. Que peut-on dire à une personne qui a perdu sa famille à un tel âge ?" demande Angelina, visiblement émue à l''écoute de cette histoire et de celle de nombreuses autres jeunes filles réfugiées qui se sont regroupées pour l''accueillir.  L''immense camp de Kakuma est le lieu de résidence de quelque 80 000 personnes.

 


© UNHCR/M.Furrer. 


      Angelina est apparue très touchée lorsque les jeunes filles réfugiées lui ont exprimé leur désir de pouvoir aller à l''école et recevoir une éducation, mais que pour diverses raisons, cela leur était souvent impossible. "Ces filles sont si courageuses, si motivantes. Elles veulent recevoir une éducation parce qu''elles rêvent d''une vie meilleure, elles savent qu''elles ne sont pas condamnées à rester toute leur vie au bas de l''échelle et cherchent à s''élever" déclare Angelina après avoir discuté avec les filles réfugiées au centre de réception du camp. 

      Femmes réfugiées, victimes dès leur plus jeune âge.
      Angelina a été choquée d''apprendre comment une grande partie des jeunes filles et des femmes sont sujettes à différentes formes de violence dans le camp - du viol aux mutilations génitales - et que nombre d''entre elles étaient incapables d''assister aux cours car elles devaient se consacrer aux tâches domestiques. "Cette mission m''a principalement fait découvrir les souffrances endurées par les femmes réfugiées et en particulier les jeunes filles. A Kakuma, près de 1 000 jeunes filles ne vont pas à l''école. J''ai été bouleversée d''apprendre qu''une bonne partie d''entre elles sont dans cette situation parce qu''elles subissent des mariages forcés, et ce, à un très jeune âge. J''ai rencontré des filles-mères âgées de 12 ans", raconte Angelina. "Lorsqu''on est une jeune fille réfugiée, on attend de vous que vous fassiez la queue debout pendant des heures pour aller chercher de l''eau et la rapporter à la maison, que vous sortiez trouver du bois pour le feu, que vous cuisiniez et laviez les habits de la famille. Tout cela prend des heures", explique Angelina et en rappelant que ces jeunes filles sont confrontées à beaucoup d''autres barrières pour recevoir une éducation décente. 

      Une nouvelle école pour les jeunes filles réfugiées
      Angelina a fait un don personnel de 200 000 dollars pour le travail accompli par l''UNHCR au Kenya. 50 000 dollars seront consacrés à la construction d''une nouvelle école pour les jeunes filles du camp. Les futurs élèves ont accueilli cette initiative par des chants et des applaudissements alors qu''Angelina découvrait la plaque marquant le lieu de la future école et plantait un arbre balisant cet endroit. "Avec cette aide, et la construction de cette école, des générations futures de jeunes filles se verront offrir la possibilité de s''élever grâce à l''éducation. Le travail commence demain" a déclaré Kofi Mable, responsable du bureau de l''UNHCR à Kakuma. La plaque érigée pour l''occasion porte pour inscription : "Dédié à l''émancipation des jeunes filles réfugiées de Kakuma, aux droits des femmes et à la liberté d''éducation."

      Angelina a raconté qu''elle avait également entendu des histoires à faire froid dans le dos : "Des enfants à peine âgés de 5 ans sont victimes de mutilations génitales. De nombreuses femmes parmi les plus âgées ont également été violées ou ont subi d''autres formes de violences sexuelles. Aucun compromis ne devrait être accepté lorsqu''il s''agit d''assurer l''intégrité physique et défendre la dignité des femmes dans leur ensemble, et particulièrement les plus jeunes." Angelina, qui tournait une scène de Tomb Raider 2 au Kenya, a également visité de nombreux autres projets du camp et distribué des cadeaux, comme des ballons de volley et des cahiers pour les devoirs. Elle a exprimé sa préoccupation face à l''éventualité que l''on ne parvienne pas à rassembler le budget de 20 millions de dollars, nécessaire au Kenya et qui pourrait entraîner des coupes dans les programmes. "La plupart des gens ici vivent déjà du strict minimum. Toute coupe dans le budget du programme signifiera des vies en moins", déclare Angelina en appelant la Communauté Internationale à poursuivre son soutien à l''UNHCR et aux autres organisations opérant au service des réfugiés, comme le Programme Alimentaire Mondial, pour s''assurer que le financement nécessaire aura pu être rassemblé coûte que coûte. 

      Angelina a débuté sa tournée en assistant à un match de basket-ball dont les joueurs étaient des victimes des mines, se déplaçant aujourd''hui en fauteuil roulant. Ensuite, elle a visité un site où des maisons en briques de boue étaient en construction. Le camp de Kakuma, qui a été créé après que des milliers de personnes ont fui les combats au Sud Soudan - la plus longue guerre civile en Afrique - héberge également des réfugiés venus d''Angola, d''Ethiopie, d''Erythrée, de la République Démocratique du Congo, du Rwanda, du Burundi et d''Ouganda. Cependant, les réfugiés Soudanais représentent 71% de la population du camp. Angelina, qui a visité plusieurs camps de réfugiés à travers le monde, déclare que ce qu''elle a vu au camp de Kakuma n''est ni pire ni meilleur que dans les autres camps. Ce qui fait la particularité de Kakuma, c''est le nombre de jeunes filles réfugiées à qui il n''est donné aucune chance d''une vie meilleure. "Cette situation est tout simplement injuste : chaque enfant, garçon ou fille, devrait pouvoir avoir accès librement à l''éducation. Ici, ils ont tout juste de quoi survivre alors qu''ils sont très attachants et pleins d''entrain. C''est à moi de tirer un enseignement d''eux", a déclaré Angelina lors d''une conférence de presse à Nairobi un peu plus tard. "C''est merveilleux et c''est une vraie leçon d''humilité qu''une personne si occupée trouve le temps de se déplacer à Kakuma, d''utiliser sa renommée, ses talents artistiques et apporte, par sa présence, de la joie dans la vie des réfugiés du camp, dont les conditions de vie ici sont particulièrement difficiles", déclare-t-il.  

Récit de Jonathan Clayton, Bureau régional de l''UNHCR à Nairobi 

 

100 000 dollars pour les Sahraouis

13 septembre 2002

           Angelina a offert 100 000 dollars US pour combler les besoins alimentaires urgents des réfugiés sahraouis. Ces réfugiés ont passé près de 30 ans dans des camps installés dans le désert attendant de retourner chez eux. Quelques 155 000 réfugiés sahraouis installés dans le désert, à 2 000 km des côtés méditerranéennes algériennes et quasi dépendants de l''aide humanitaire, vivent dans des conditions drastiques. Les rations alimentaires sont réduites au strict minimum.
           Angelina est la première personne à répondre à l''appel lancé fin août par l''Agence des Nations Unies pour les Réfugiés et le Programme Alimentaire Mondial pour venir en aide à une population de réfugiés largement oubliée de tous. "Lorsque j''ai appris la situation désespéré de ces réfugiés, j''ai été affligé ", a expliqué Angelina, depuis Londres. "J''espère encourager d''autres personnes à prendre connaissance de la crise à laquelle font face les réfugiés sahraouis et qu''elles feront quelque chose pour les aider.




Angelina en visite en Equateur

Quito, Equateur, 10 juin 2002

          Angelina termine sa mission en Equateur après une visite de quatre jours auprès des réfugiés colombiens où elle a pu prendre la mesure d''une des plus préoccupantes crises humanitaires de la région. "Je saisis seulement maintenant la complexité de la situation dans cette région du monde", raconte Angelina, qui a voyagé dans le pays du 6 au 10 juin. "Les gens sont réellement en danger - pas seulement dans le sens où vous pouvez vous sentir en danger dans votre ville - leur vie est réellement menacée et leur habitation régulièrement brûlée."

          Angelina a rencontré les familles qui ont fui les violences paramilitaires et la guérilla. Accompagnée de Maria Virginia Trimarco, Représentante Régionale de l''UNHCR, elle a également visité un atelier de menuiserie tenu par des réfugiés. Angelina a déjà pu prendre la mesure des considérables opérations de secours aux réfugiés en Asie et en Afrique. C''est ici sa première expérience dans la région des Andes. "C''est une véritable épreuve car à chaque rencontre, on vous raconte qu''une personne de sa famille a été assassinée ou a subi des violences. Parfois, c''est un enfant qui a été tué, parfois un mari ou encore quelqu''un qui a été battu", raconte Angelina.
 

© UNHCR/S.Hopper. 

        Après avoir passé la nuit avec l''équipe de l''UNHCR à Ibarra, Angelina a rencontré les représentants des réfugiés à Cachasqui, ville située au pied d''une des plus importantes pyramides pré-Inca. Le lendemain, avec une délégation de l''UNHCR, Angelina a rejoint Lago Agrio, une ville située dans la jungle équatorienne (région de Sucumbios). Un des principaux centres de production d''huile du pays, la ville de Lago Agrio est située à quelques kilomètres de la province de Putumayo, lieu de violence répétées qui abrite une des plus importantes productions de coca au monde. Dans l''un des plus importants abris du pays, Angelina a rencontré des dizaines de femmes qui font pousser des légumes pour générer des revenus complémentaires. 

      Angelina a exprimé le fait qu''elle était très impressionnée et reconnaissante au fait que le pays soit si ouvert aux problèmes de ses voisins. "La plupart des personnes concernées par la protection de l''UNHCR sont encore dans leur pays (Colombie)," explique Angelina Jolie. "Il y a des centaines de milliers de personnes dans le désarroi, mais parce que nous ne pouvons pas les voir franchir la frontière, le monde ne s''y intéresse pas.

 

Angelina Jolie au Kenya dans le camp de réfugiés le plus vaste au monde

Dabaad, Kenya, 12 septembre 2009

        Ambassadrice de bonne volonté du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR), l''actrice américaine Angelina Jolie s''est rendue samedi à Dadaab (Kenya), le camp de réfugiés le plus vaste au monde, à la frontière avec la Somalie.« Si la vie est plus facile ici, alors on peine à imaginer à quoi sont confrontés les Somaliens pour survivre », a dit Mme Jolie, qui a jugé « dramatique » la situation dans le complexe composé de trois camps surpeuplés.viron 285.000 personnes vivent dans cet espace initialement prévu pour 90.000 personnes. Accompagnée par le chargé de terrain du HCR Maeve Murphy, l''actrice s''est d''abord rendue dans la zone des nouveaux arrivants, où des enfants ont accouru pour l''accueillir.

        Elle a rencontré une jeune femme arrivée récemment avec ses trois petits enfants, dont deux nourrissons. « Nous avons marché pendant des jours pour échapper aux combats », a expliqué cette mère. Selon les nouveaux réfugiés, la situation en Somalie a « dramatiquement empiré », alors que des affrontements survenus ces derniers mois entre des rebelles et les forces gouvernementales ont poussé des dizaines de milliers de personnes à fuir leurs maisons.En raison du surpeuplement du complexe de Dadaab, l''eau ne peut être distribuée qu''un jour sur deux. Le long des points d''eau, des jerrycans sont alignés en attendant la prochaine distribution d''eau. Le HCR a arrêté de donner des jerrycans équipés de roulettes par crainte de contamination et de propagation de maladies comme le choléra, a expliqué Maeve Murphy. Plus tôt cette année, une épidémie de choléra à Dadaab a été évitée grâce au travail de nombreuses équipes de travailleurs humanitaires.
 
Somalie - 12/12/09

         Lors de sa visite, Angelina Jolie s''est aussi arrêtée dans une maison de fortune faite de branches et de bâche en plastique, où vivent trois familles. Zahra est arrivée au camp le mois dernier dans une brouette avec son plus jeune enfant, poussée par son mari éreinté. « Nous avons eu de la chance, nous avons retrouvé Anab, notre ancienne voisine de [la capitale somalienne] Mogadiscio », a-t-elle raconté. « Nous n''avons cependant pas trouvé de maison, mais seulement un hébergement temporaire ». « Il n''y a plus de place pour accueillir de nouveaux arrivants, alors nous nous en remettons aux réfugiés pour qu''ils les hébergent », a expliqué Maeve Murphy.

        Angelina Jolie et ses guides du HCR se sont ensuite rendus dans la maison voisine, où trois familles vivent entassées dans une petite enceinte avec une jeune femme allongée à l''ombre d''un arbre, visiblement malade. Entouré de ses enfants, le propriétaire de cet abri, Mahmoud, est découragé. « Nous n''avons de l''eau que tous les deux jours », a-t-il expliqué. « Depuis le début de l''année, j''ai dû prendre en charge deux autres familles ici, sans espace ni eau supplémentaires. »

        A Dadaab, 15 personnes en moyenne vivent avec 100 litres d''eau tous les deux jours, alors que la norme minimale est de 20 litres d''eau par personne et par jour. Selon Liz Ahua, la déléguée du HCR au Kenya, le Haut commissaire aux réfugiés António Guterres a reçu en août l''assurance que des terres supplémentaires seraient allouées par le gouvernement kényan dans un délai d''une semaine et elle a souhaité que cela intervienne rapidement. António Guterres a indiqué le mois dernier que le HCR allouerait un montant additionnel de 20 millions de dollars pour satisfaire aux besoins des réfugiés et de la communauté hôte à Daadab. Il a appelé à une injection de fonds massive de la part de la communauté des donateurs. Dans le cadre d''une mesure d''urgence, le HCR a commencé à transférer quelque 12.000 nouveaux arrivants vers un camp situé au nord du Kenya.
 

Angelina Jolie appelle à ne pas oublier les réfugiés irakiens

        L''Ambassadrice de bonne volonté du HCR Angelina Jolie a appelé vendredi (02/101/09) la communauté internationale à ne pas oublier les centaines de milliers de réfugiés iraquiens qui vivent toujours en exil, malgré une relative amélioration de la situation de sécurité dans leur pays d''origine.Des dizaines de milliers de civils iraquiens sont rentrés cette année dans leur pays depuis la Syrie et d''autres pays voisins. Toutefois un nombre encore plus important d''entre eux ne peuvent ou ne veulent pas rentrer dans un pays toujours secoué par la violence alors que l''Iraq, ainsi que la souffrance des réfugiés iraquiens, ne font désormais plus la une de l''actualité.Angelina Jolie est retournée à Damas, la capitale de la Syrie, pour rendre visite à des réfugiés iraquiens dans des banlieues parmi les plus démunies de la ville, après une première visite en 2007. Elle a indiqué que ces réfugiés avaient toujours besoin d''une aide et d''un soutien essentiels. « La plupart des réfugiés iraquiens ne peuvent pas rentrer en Iraq à cause des sévères traumatismes qu''ils ont subis dans leur pays, à cause de l''incertitude liée aux prochaines élections en Iraq, des problèmes de sécurité et du manque de services essentiels. Par conséquent, ils ont besoin d''un soutien continu de la part de la communauté internationale. »
 
        La célèbre actrice américaine, qui a effectué ce voyage avec son partenaire Brad Pitt, a été accueillie par deux familles iraquiennes habitant dans le quartier de Jaramana, au sud de Damas. La première famille, qui compte sept personnes, a fui vers la Syrie en 2006, alors que la seconde, qui est membre d''un groupe religieux minoritaire, a fui l''Iraq en juillet cette année, après que son fils, Walid*, ait été enlevé deux fois et que sa mère, Hoda*, ait subi des violences physiques. Le patriarche de la famille, Fares*, a dû payer une rançon de 25 000 dollars après le premier enlèvement de Walid.La deuxième fois, le fils et la mère ont été enlevés ensemble et Fares a dû rassembler une rançon de 40 000 dollars. Les deux ont été relâchés, toutefois ils ont subi de terribles épreuves, dont la torture. « J''ai été violée quotidiennement durant 13 jours par près de 10 hommes », a expliqué Hoda* dont la voix tremblait. « Je voulais me tuer et la seule raison pour laquelle je ne l''ai pas fait, ce sont mes enfants », a-t-elle ajouté. Après la libération de Hoda et Walid, la famille a fui vers la Syrie.

« Je vous suis reconnaissante de me faire part de votre histoire », a indiqué Angelina Jolie, visiblement émue, en étreignant la main de Hoda. « Cela aide à comprendre vos problèmes. Il y a de nombreuses souffrances dans cette région du monde ; vous êtes une femme très courageuse et très forte car vous pensez d''abord à vos enfants en dépit de tous ces problèmes. »

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        La famille a indiqué que les Syriens sont très accueillants, mais ils trouvent encore difficile de vivre dans ce pays et ils espèrent bénéficier d''une réinstallation. Parallèlement, ils dépendent de l''aide alimentaire et du soutien financier alloués par le HCR.L''agence des Nations Unies pour les réfugiés travaille étroitement avec les autorités locales ainsi que le Croissant-Rouge arabe syrien et l''organisation aide les réfugiés les plus vulnérables présents dans des pays voisins de l''Iraq comme la Syrie et la Jordanie - où un grand nombre d''entre eux ont trouvé refuge - en leur prodiguant une assistance matérielle, financière, médicale et dans d''autres domaines.
 
        De nombreuses familles ayant fui vers la Syrie ces dernières années ont épuisé leurs économies et elles doivent désormais compter sur la générosité et l''aide du gouvernement et des agences humanitaires comme le HCR.Angelina a rendu visite à une première famille comprenant la mère, le père et cinq enfants âgés de sept ans et moins. Leur situation est représentative des difficiles conditions de vie des réfugiés. Ils vivent entassés dans un appartement sordide et mal ventilé d''une pièce unique, situé en sous-sol et disposant d''une petite fenêtre. La plupart de leurs possessions, comme les matelas, les couvertures et les cartons de nourriture, leur ont été fournies par le HCR.Ils ont également des histoires déchirantes à raconter, y compris l''enlèvement et la torture du père, Taha, qui souffre encore de cauchemars et qui trouve difficile de quitter l''appartement. Sa femme, Ibtissam, a expliqué leurs grandes difficultés pour payer le loyer et les à-côtés, comme les vêtements et les médicaments. Elle travaille en tant que femme de ménage dans un marché, alors qu''elle est diplômée dans l''enseignement.
 
« J''ai déchiré mon diplôme universitaire », a-t-elle indiqué, avant d''ajouter : « Que vaut-il alors que je suis juste une femme de ménage. » Ibtissam a expliqué à Angelina Jolie que sa famille souhaitait également commencer une nouvelle vie dans un pays tiers. Deux des familles qu''Angelina Jolie avait rencontrées durant sa première visite en 2007 ont été réinstallées aux Etats-Unis, alors qu''une troisième est récemment rentrée en Iraq.
 
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        L''Ambassadrice de bonne volonté Angelina Jolie a indiqué que les familles qu''elle a rencontrées aujourd''hui « ne sont pas remises des traumatismes qu''elles ont subis », tout en ajoutant « avant que d''autres solutions ne soient trouvées, ou que ces réfugiés ne puissent rentrer dans leur pays d''origine, il est essentiel que la communauté internationale aide le HCR à fournir le soutien financier et l''aide alimentaire nécessaires à leur survie. »
 
        Durant sa mission d''une journée en Syrie, Angelina Jolie a également rencontré le Président syrien Bachar el-Assad et sa femme, Asma el-Assad, qui lui ont fait part des efforts menés par la Syrie pour assurer des soins de santé aux personnes les plus vulnérables et pour encourager les enfants réfugiés à aller à l''école.
 
« Il est clair que la population syrienne, quels que soient les défis et les difficultés auxquels elle est confrontée, a toujours réservé une hospitalité généreuse envers les personnes dans le besoin. J''espère que le reste du monde reconnaît que nous devons tous partager ce fardeau et continuer à nous occuper des réfugiés iraquiens », a affirmé Angelina Jolie après la réunion.
 
        Le HCR estime que plus de 4,2 millions d''Iraquiens ont quitté leurs maisons depuis le début du conflit en Iraq en 2003. A ce jour, 215 000 réfugiés iraquiens sont enregistrés par le HCR en Syrie et la majorité d''entre eux dépendent d''une aide alimentaire et matérielle.

 

 

UN GRAND MERCI POUR LA PAGE UNHCR

 

 

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