Holly Goline

Holly Goline

 

D'abord assis­tante person­nelle, puis parte­naire en affaires d'Ange­lina Jolie, Holly Goline s'est surtout impo­sée comme son unique confi­den­te… Lumière sur un drôle de couple. Comme ses pas dans le sillage d’An­ge­lina Jolie, son nom file discrè­te­ment mais sûre­ment au géné­rique de fin du film Invin­cible. Si votre œil ne l’a pas distin­gué, pensez à vous offrir une seconde chance lors de la sortie en salle de By the Sea, prochaine réali­sa­tion de l’ac­trice pour laquelle elle sera à nouveau crédi­tée en tant que co-produc­tri­ce… A quarante-quatre ans, Holly Goline, épouse Sadowski, fait excep­tion à ce qu’on consi­dère comme la pire des cala­mi­tés dans l’in­dus­trie du diver­tis­se­ment: assis­ter une super­star. Au cours des quinze dernières années, à l’af­fût de la moindre contra­riété et du plus impé­tueux caprice sur les tour­nages de Taking lives, Alexandre, Un cœur invaincu, L’échange, Salt ou The Tourist,  cette brune, au regard perçant, à la mâchoire volon­taire et à la carrure spor­tive, a su si bien servir, défendre et proté­ger sa boss, de quatre ans sa cadette, que cette dernière en a fait sa parte­naire en affaires et… une sorte d’al­ter ego.Selon une théo­rie de l’évo­lu­tion qui leur est propre, dans un trou­blant jeu de mimé­tisme, dont on ne saurait défi­nir la copie de l’ori­gi­nal, Holly, gamine de l’état tradi­tion­na­liste de Géor­gie, et Ange­lina, enfant gâtée d’Hol­ly­wood, partagent désor­mais le même dress-code – balle­rines, tenues mini­ma­listes et lunettes noires – et la même volonté de sensi­bi­li­ser les foules aux destins d’ex­cep­tion.Seule femme dans l’en­tou­rage direct de l’ac­trice, depuis la mort de sa mère Marche­line Bertrand, en janvier 2007, Goline a su s’im­po­ser comme une confi­dente, mieux une « âme sœur » pour Jolie qui, de son propre aveu, ne compte que très peu d’amis et s’est toujours méfiée de la gente fémi­nine, depuis la déser­tion du foyer fami­lial par son père Jon Voight, volage Maca­dam Cowboy.Si l’ex-assis­tante a décidé, il y a cinq ans, de fonder sa propre famille loin d’Hol­ly­wood, un choix de vie plus qu’es­ti­mable aux yeux d’An­ge­lina qui en connaît tous les pièges, la star sait qu’elle peut comp­ter sur son écoute, à tout moment, et sa présence, n’im­porte où dans le monde. Cambodge, Ethio­pie, Inde, Paris, Nouvelle-Orléans, Venise, Hongrie, Austra­lie… La compli­cité des deux femmes est sans fron­tière.

La dernière fois que Goline fut aperçue dans le dos tatoué de Jolie remonte au 9 décembre dernier, lors d’une projec­tion de leur film Invin­cible à Beverly Hills. Leur première rencontre aurait, elle, eu lieu au prin­temps 2000, en Loui­siane, sur le tour­nage d’A l’ombre de la haine, drame racial mettant en scène Halle Berry et Billy Bob Thorn­ton qu’An­ge­lina vient alors de prendre pour second époux, après l’ac­teur britan­nique Jonny Lee Miller. Aguer­rie par une première expé­rience de stagiaire acces­soi­riste sur les plateaux de Fait accom­pli, thril­ler sans inté­rêt avec Michael Masden et Rosanna Arquette, Holly contri­bue à la direc­tion artis­tique du film pour lequel Berry obtien­dra l’os­car de la meilleure actrice. Quand, entre deux prises,  Mickey Brett, garde-du-corps de la future Lara Croft, lui confie les besoins de cette dernière – rare actrice à ne pas recou­rir aux services d’un « publi­cist » – pour tout ce qui concerne la gestion de son quoti­dien et de son image, Goline ne se doute pas du tour­nant que va prendre sa vie…Trois ans plus tard, elle aide en effet Ange­lina à élever le petit Maddox, bébé cambod­gien dont l’adop­tion a préci­pité son divorce d’avec Billy Bob Thorn­ton. Bibe­rons, prome­nades dans les parcs, mais aussi orches­tra­tion de fausses papa­raz­zades visant à repo­si­tion­ner la bad girl du cinéma US comme une mère solo courage, bien­tôt secou­rue par un Brad Pitt lui-même échappé d’un mariage morti­fère avec Jenni­fer Anis­ton…Holly ne compte pas ses heures. Quitte à enfi­ler un treillis et à disper­ser les objec­tifs, cette fois indé­si­rables, au moment de la nais­sance de Shiloh Nouvel, premier enfant biolo­gique des Jolie-Pitt, au milieu des dunes nami­biennes, en mai 2006. Entre temps, au prin­temps 2004, Ange­lina a, il est vrai, offi­cié en tant que demoi­selle d’hon­neur au mariage de sa colla­bo­ra­trice avec un certain Mark Sadowski, recru­teur de cham­pions de foot­ball améri­cain, sur l’île de Jekyll, au large de la Géor­gie. A quelques minutes de l’échange des alliances, appor­tées par Maddox, l’ac­trice eut même pour Goline les gestes d’une sœur, s’as­su­rant du parfait tombé de son voile avant de lui cares­ser tendre­ment la joue.Drôle­ment fusion­nelles et synchrones, les deux femmes arpen­tront, toutes deux enceintes de plusieurs mois, la Croi­sette cannoise pour la promo­tion du film d’ani­ma­tion Kung Fu Panda, en 2008. Rafaella Sadowski verra le jour quelques semaines avant Knox Leon et Vivienne Marche­line Jolie-Pitt, natifs du 12 juillet dont elle partage aujourd’­hui les jeux dès que leurs mères se retrouvent. Ce 12 janvier, comme chaque année, Ange­lina n’a pas manqué de souhai­ter un joyeux anni­ver­saire à sa fidèle Holly.Le film de leur amitié, lui, n’est pas près de toucher à sa fin.

 

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